Le risque tragique de la première attitude, c’est de se dire : « je serai en paix quand j’aurai :
1. Fini la vaisselle (faire)
2. Rangé la maison (faire)
3. Mis de l’ordre dans mes papiers et fait ma comptabilité (faire)
4. Repeint la chambre du petit (faire)
5. Visité ma vieille tante à l’autre bout du pays (faire)
6. Lire les dix livres qui attendent d’être lu sur ma table de nuit de ma chambre (faire)
7. Réussi à faire une heure de sport tous les jours (faire)
8. Maitrisé enfin mon ordinateur (faire)
9. Terminé mon cours d’anglais (faire)
10. Achevé ma thérapie (faire)
11. Clôturé mon divorce (faire)
12. Atteint l’illumination (faire)
Nous pouvons ainsi attendre 150 ans à nous agiter nerveusement, à faire toutes ces choses l’une après l’autre (et souvent l’une dans l’autre : tout en même temps), dans une grande confusion et une grande insatisfaction du cœur espérant toujours que la suivante nous comblera davantage, au lieu de puiser notre satisfaction profonde à la fois dans la chose elle-même, dans la valeur que sert la chose et dans l’être, notre être, qui est, vit et dure au-delà de la chose. »
Prenez le temps de vous connecter à vous, de sentir ce qui se passe dans votre corps quand vous pensez à : « je dois, il faut ». Après avoir accueilli ces injonctions, essayez de mettre une valeur qui vous est propre derrière l’action à mener (et non une croyance, plus difficile à discerner). Et maintenant…goûtez la joie du sens retrouvé dans l’action.